Au sortir de « l’été de toutes les crises », qui a concentré la plupart des symptômes du désordre mondial (Ukraine, Syrie, Irak, Sahel, Libye, Israël/Palestine, mer de Chine, Ebola) et témoigné de l’état de nature hobbesien dans lequel les relations internationales semblent revenues, la parution début septembre du dernier livre de Kissinger est on ne peut plus opportune.