Recensions


"parce qu’il est consacré à l’un des papes du libertinage français, ce livre est jouissif ; parce qu’il est sans détours, ce livre est incontournable. On ne peut par conséquent que vivement conseiller aux Irascibles de se livrer sans modération à la lecture d’un essai qui n’est pas sans délivrer quelques vérités bonnes à l’Ire…" (L’Irascible, Revue de l’Institut Rhône-Alpes de Sciences Criminelles, 1, "Les Lumières du pénal", avril 2011, p. 235-249).

"un livre audacieux dans sa thèse principale, souvent très suggestif dans ses analyses de détail, et ambitieux dans le programme qu’il propose" (Thierry Ménissier, blog, 20 décembre 2008).

"a magisterial work" (French Studies, 63:3, 2008, p. 341-342).

“une lecture originale de Sade” (Revue de métaphysique et de morale, 2008/1-2, p. 216)

"un ouvrage qui soutient avec force deux thèses convaincantes et proprement renversantes, et marque sans doute un tournant dans les études sadiennes" (Revue philosophique de Louvain, 105:3, 2007, p. 507-512).

"si l’ensemble de l’ouvrage semble parfois un tant soit peu partisan, il a le mérite d’être très documenté et de relancer le débat sur la lecture de Sade et le statut de son lecteur" (Eighteenth-Century Fiction, 19:4, 2007, p. 483-485).

"L’œuvre est d’une interprétation délicate et, avec Sade moraliste, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer a le mérite d’en proposer une exégèse cohérente, à la lumière des réformes pénales qui, en France, modifièrent la physionomie de la justice (Montesquieu, Beccaria, Brissot de Warville, …), et Sade fut exactement contemporain de ce mouvement. (...) Cette monographie est riche, dense, intéressante. (...) Ouvrage essentiel pour le public concerné" (Bulletin critique du livre en français, 685, octobre 2006, p. 64).

« Une autre raison qui m’a fait m’attacher à la lecture du livre de J.B. Jeangène Vilmer est qu’il y expose une méthode qui me semble tout à fait conforme au rationalisme que nous défendons. Il s’agit d’expliquer Sade « historiquement, scientifiquement, rationnellement » (p. 28). Et l’auteur consacre une longue introduction à l’exposition de sa méthodologie (...).Il faut lire patiemment et la plume à la main.C’est une analyse méticuleuse du projet sadien de réforme de l’ordre pénal » (Raison présente, 156, 2006, p. 117-121)

« Even if numerous critics have long stressed Sade’s proximity to the Moralists, it is clear that Vilmer pushes this intuition the farthest and with the greatest conviction and perspicacity. » (SubStance, 109, 35:1, 2006, p. 146-150)

"L’ouvrage de J.B J. Vilmer est une thèse aussi forte qu’érudite. Elle fournit de très riches matériaux de réflexion aussi bien aux historiens qu’aux pénalistes et aux philosophes. Les savoirs de chacune de ces disciplines y sont incorporés avec une rigueur sans faille, elle est en cela un modèle de pluri-disciplinarité où aucune composante n’est instrumentalisée au profit d’une autre", "pour quelqu’un comme moi qui ne connaissait des écrits de Sade que des fragments (...) et qui m’ennuyait rapidement devant cette prose saturée et répétitive, la grille de lecture de Vilmer et la pertinence des très nombreux extraits qu’il donne ont fait de moi un lecteur plus assidu et intéressé" (Pierre Lascoumes, Champ pénal, 16 janvier 2006).

"un ouvrage d’une grande érudition soutenu d’un appareil critique à toute épreuve qui en font un ajout significatif aux études sur Sade" ’Dix-huitième siècle, 38, 2006, p. 655-656).

« très érudit » (Le Monde des livres, 16 décembre 2005, p. LIV7)

"une thèse originale, voire iconoclaste", "Une voie nouvelle préfacée par Maurice Lever qui affirme que la thèse de M. Jeangène Vilmer ne se veut ni paradoxale ni sensationnelle. A lire pour se faire une religion..." (Le Figaro littéraire, 17 novembre 2005)

"on est mûr pour se plonger dans une lecture toute aussi délectable, quoique plus ardue, celle de Sade moraliste (576 pages, 73,85 euros, Droz) que l’universitaire Jean-Baptiste Jeangène Vilmer vient de publier avec une préface de Maurice Lever. Son projet, derrière un titre paisiblement provocateur, est rien moins que de dévoiler la vraie pensée sadienne à la lumière de la réforme pénale au XVIIIème siècle. Pour y parvenir, il lui fallait être transversal et puiser aux meilleures sources du droit, de la philosophie, de l’histoire et bien sûr de la littérature. Cette convocation des disciplines était bien le moins pour renverser deux siècles de consensus littéraire." (Pierre Assouline, La république des livres, 27 octobre 2005)

Et aussi :
- Revue de métaphysique et de morale, 2008/1-2, p. 216.
- Revue d’histoire du droit / The Legal History Review, 75:4, 2007, p. 420-421.
- Eighteenth-Century Studies, 40:4, 2007, p. 667-671.
- Revue historique de droit français et étranger, 84:4, 2006, p. 647-648.
- Raison présente, 156, 2006, p. 117-121.
- Europe, mai 2006.
- Jibrile, revue critique de littérature et de politique, 6, printemps 2006, p. 41-42.
- La Quinzaine littéraire (907, 16-30 septembre 2005)
- Commentaire (112, hiver 2005-2006, p. 1064)

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