Recensions


"un livre devenu un classique" (Marc Semo, Le Monde, 3 juin 2019).

"La « guerre humanitaire » reste un oxymore, même si désormais nous y sommes habitués. Le droit ou le devoir d’ingérence, théorisé par le juriste français Mario Bettati (1937-2017), entériné par l’ONU dès 1988, reformulé depuis comme « responsabilité de protéger », a servi de justification à nombre des interventions menées par les Occidentaux depuis la fin de la guerre froide. Directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer expose, dans La Guerre au nom de l’humanité (2012), ouvrage majeur préfacé par Hubert Védrine, toute la complexité d’un débat au croisement de l’éthique, du droit et de la théorie des relations internationales. « Le réalisme sert au déniaisement ; il permet de soulever un voile qui recouvre les choses, non pas pour les rejeter toujours ou ne croire en rien, mais pour mieux les comprendre », écrit ce juriste et philosophe qui relève que le débat sur l’ingérence remonte à l’Antiquité." (Marc Semo, "Mes incontournables", Le Monde des livres, 13 juillet 2018, p. LIV9).

"Il s’agit indiscutablement d’un ouvrage stimulant et souvent brillant" (Annuaire français de relations internationales 2014, p. 883).

"L’auteur réalise ainsi à la fois une sorte de très grosse synthèse de la réflexion sur le sujet (sans doute la plus importante, d’après Hubert Védrine qui en rédige la préface), mais tout en adoptant un regard critique et extrêmement aiguisé sur sa construction, prenant des positions claires et constructives pour tenter d’en tirer des enseignements forts. (...) Un magnifique travail, de grande importance, sur un sujet qui ne l’est pas moins. Un très grand ouvrage" (Contrepoints, 29 août 2013).

"Un livre important (...). Il s’agit d’essayer de mettre de l’analyse froide, de la logique cartésienne, sur la question du droit d’ingérence et d’analyser ce qu’on peut appeler une guerre juste" (Max Gallo, dans "L’Esprit public", France Culture, 5 mai 2013).

"A propos de droit international humanitaire, je ne saurais que trop vous recommander la lecture de La guerre au nom de l’humanité, ouvrage remarquable d’un auteur canadien (sic), Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, que je conseille d’ailleurs à mes officiers." (Amiral Édouard Guillaud, chef d’état major des armées, Ottawa Conference on Defence and Security, 21 février 2013)

"Le travail considérable accompli par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer offre des clarifications décisives dans les concepts et dans la terminologie, qui conduisent à une doctrine remarquablement sensée de la guerre faite au nom de l’humanité. Il faut le répéter : cette doctrine ne garantit pas l’action juste et exactement proportionnée, ni un résultat parfaitement satisfaisant mais elle devrait permettre au gouvernement français de résister aux opérations montées par les États-Unis et aux emballements médiatiques qui, curieusement, suivent toujours la pente de l’occidentalisme." (Innovation Démocratique, 13 février 2013).

"Le raisonnement s’appuie sur une pluralité disciplinaire assumée et justifiée, à la confluence du droit, de la science politique, de l’histoire et, bien sûr, de la philosophie. Le lecteur sortira enrichi de cette réflexion pour au moins trois raisons. Premièrement, l’auteur procède à un décentrement des sources. Il évite, par là, une concentration sur les débats occidentalo-centrés. (...) Deuxièmement, l’inscription réaliste de l’auteur consiste à relier morale et action. En cela, Vilmer ne cède pas aux sirènes interprétatives libérales. (...) Troisièmement, la réflexion est guidée par une idée : celle de l’interventionnisme minimal qui donne la priorité aux résultats." (Frédéric Ramel, Champs de Mars, 24, automne 2012, p. 145).

"un ouvrage qui permet de réduire les incertitudes (...). Le travail considérable accompli par Jean-Baptiste Jeangène Vilmer offre des clarifications décisives dans les concepts et dans la terminologie qui conduisent a une doctrine remarquablement sensée de la guerre faite au nom de l’humanité (Royaliste, 21 janvier - 3 février 2013, p. 7).

"Les avis tranchés a priori ne manqueront pas sur le sujet de ce livre érudit et fourni qui cherche à poser les fondements de l’intervention humanitaire au XXIe siècle. Rares pourtant seront ceux qui exposeront leur raisonnement avec une telle vision historique, juridique, politique du phénomène. (...) Réfutant de se conformer aux paradigmes des relations internationales, le travail mené vise avant tout à « améliorer la politique ». L’immense qualité de La Guerre au nom de l’humanité réside dans sa dimension interdisciplinaire et sa volonté de s’inscrire dans l’univers des possibles. (...) Cet excellent ouvrage permettra en tout cas d’éclairer ceux qui veulent y voir plus clair sur cette question passionnelle de l’intervention humanitaire." (Afrique contemporaine, 2012/3, 243, p. 139-142).

"un propos très documenté historiquement et juridiquement, (...) une introduction riche à cette problématique aussi urgente qu’éternelle" (Revue des deux mondes, décembre 2012, p. 181).

"Revendiquant une approche interdisciplinaire et interculturelle, et s’appuyant sur une imposante bibliographie, Vilmer passe la doctrine de l’intervention humanitaire au tamis d’une série de critères — légitimité, nature, intention, dernier recours, proportionnalité… — afin d’en extraire les éléments d’une théorie réaliste, considérée comme un « moindre mal »." (Le Monde diplomatique, novembre 2012, p. 24)

"Une étude fouillée qui incite à la réflexion" (Lectures (revue bimestrielle belge), septembre-octobre 2012, p. 124)

"un passionnant ouvrage couronné par le prix Debouzy cuvée 2012, sans doute le plus complet écrit sur le sujet" (La semaine juridique, 39, 24 septembre 2012)

"Sa présentation des deux principaux de ces critères - la justesse des motifs de l’intervention et la validité de l’autorité qui en décide - parfaitement insérée dans l’actualité, éclaire avec acuité les interventions des quinze dernières années et celles que l’on sent imminentes. (...) ces deux études pluridisciplinaires [La Guerre au nom de l’humanité et Pas de paix sans justice ?], classiques mais émancipées, ne sont pas seulement enrichissantes : elles engagent à la réflexion." (général Patrice Sartre, Etudes, septembre 2012).

"Cet ouvrage offre donc un parcours dense et cohérent qui en fera certainement une référence incontournable de l’éthique des relations internationales, domaine dans lequel son apport est le plus décisif. L’examen minutieux et méthodique des critères classiques de la guerre juste aboutit à une reformulation critique nécessaire pour juger de la pertinence morale des interventions humanitaires." (nonfiction.fr, 28 août 2012)

"Alors que nombre de pays s’interrogent sur ce qu’il faut faire - ou ne pas faire - à l’égard de la Syrie, ce livre apporte une profondeur de réflexion rare. A lire de suite. Cela sera plus utile que les instrumentations de mauvais goût." (Pierre Verluise, Directeur du Diploweb.com, 10 août 2012)

"Ouvrage très complet et équilibré à lire à tout prix !" (La Revue d’Etudes, août 2012).

"un travail considérable, synthétique et profond (...), les mises en rapport avec le droit international positif sont aussi fines qu’équilibrées" (Politique étrangère, 2/2012, p. 445).

"une analyse poussée et complète - parfois technique (...), un guide accompli des étapes qui se doivent de jalonner le processus décisionnel" (La Lettre de l’IRSEM, 5, juin 2012)

"L’auteur plaide pour une approche réaliste et mesurée, au cas par cas, de ce type d’intervention ; ce n’est pas pour rien que son ouvrage est préfacé par Hubert Védrine" (Alternatives internationales, juin 2012, p. 79)

"une somme sur la question, donnant à voir la complexité du débat et le besoin de le dépasser par la décision politique." (Sciences humaines, 238, juin 2012, p. 66)

"L’auteur balise la réflexion sur la notion d’intervention militaire au terme d’une lumineuse analyse des enjeux historiques, politiques, juridiques, éthiques et militaires. (...) Alors, la situation en Syrie est-elle à ce point exceptionnelle pour justifier une intervention ? En lisant l’ouvrage de Jeangène Vilmer, chacun se fera une idée et, selon son inclinaison, tranchera dans un sens ou dans l’autre." (La Presse, 30 mai 2012, p. A22)

"A travers l’étude des interventions au Kosovo, en Somalie ou en Libye, il élabore une casuistique intelligente. Pas de réponse univoque, mais mieux : une grille de lecture pour comprendre et juger." (Philosophie magazine, 59, mai 2012)

"la problématique à laquelle s’attaque l’auteur est l’une des plus complexes que l’on puisse trouver en études stratégiques mais il parvient à donner des clés de lectures ouvrant la porte à un interventionnisme prudent et raisonné. (...) Un ouvrage exigeant, mais important." (DSI - Défense et Sécurité Internationale, mai 2012, p. 113).

"Dans une somme érudite, le chercheur JBJV expose la complexité du débat aux croisement du droit, de l’éthique, de la politique et de l’histoire. Un des mérites de son travail est de remettre en perspective la notion d’intervention militaire pour des raisons humanitaires" (La Croix, 21 mars 2012)

"pour la clarté de ses analyses et la pertinence de ses propos, voici un ouvrage important qui aide à comprendre le monde comme il ne va pas" (Livres Hebdo, 16 mars 2012) - repris sur L’agitateur d’idées (10 avril 2012).

"un ouvrage dense qui a le mérite d’exposer toute la complexité d’un débat au croisement de l’éthique, du droit et de la théorie des relations internationales" (Libération (Marc Semo), 13 mars 2012)

Voir aussi :
- La Cité. Journal bimensuel (Suisse), 17 (11-25 mai 2012), p. 19.
- Les Inrockuptibles, 28 mars 2012

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